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Pourquoi on roulera tous en voiture électrique chinoise en 2030

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La chine, le pays qui fait trembler l’occident depuis son réveil est désormais présent et largement dominateur dans tous les domaines de notre vie quotidienne : électronique, vêtements, jouets pour enfants… et pourtant totalement absent du marché automobile européen en 2020.

Certes il y a bien MG avec son ZS EV mais cela reste anecdotique et puis MG ça a beau appartenir à des investisseurs chinois, ça reste une marque britannique avec une histoire et une personnalité qui lui est propre.

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Bon c’est pas encore un canon esthétique le MG ZS EV, mais est-ce moins bien qu’un Renault Kadjar ?

Quand je dis qu’on roulera tous en voiture électrique chinoise, je parle de marques comme Nio, Geely ou plein d’autres qui sont plus proches de la startup à la Tesla que du pachyderme industriel européen comme Renault ou Fiat.

Voici donc les raisons qui font qu’on roulera tous ou presque en voiture électrique chinoise en 2030.

La chine pays de la voiture électrique

Or, il se trouve que pour des raisons de pollution notamment, le gouvernement chinois à l’instant de ses homologues européens promeut sans relâche la voiture électrique et que l’ensemble des constructeurs chinois ont l’électrification comme objectif principal.

Pire, la chine réfléchit au bannissement pur et simple de la voiture thermique (en tous cas pour la mise en vente de véhicules neufs) tellement les soucis de pollution sont importants.

Tout cela fait que l’effort dans l’industrie automobile de la première puissance économique mondiale en devenir est totalement concentré sur la voiture électrique.

Nous allons donc très rapidement voir débarquer en Europe un grand nombre de constructeurs automobiles proposant une voiture électrique chinoise à la vente.

Parce que le shift vers l’électrique rebat les cartes

Autre élément qui fait que la Chine est à fond dans le virage de l’automobile électrique, c’est simplement sa recherche permanente de domination.

La Chine se considère comme la plus grande puissance et cherche donc à s’imposer dans le domaine de l’automobile et profite de la révolution en cours dans le domaine.

Une voiture électrique chinoise c’est plus facile à faire qu’une voiture thermique : moins de pièces à produire, moins de pannes, moins de soucis de fiabilité, la voiture électrique chinoise sera comme le micro ondes ou le smartphone un objet avant tout utilitaire.

Dernier élément favorisant la chine, la quasi totalité des terres rares nécessaires à la production de batterie lithium-ion proviennent de chine et sont contrôlés par le gouvernement chinois.

Terres rares

Que se passera-t-il le jour ou il faudra arbitrer entre l’exportation aux constructeurs européens / américains ou à favoriser les entreprises chinoises ?

La question, elle est vite répondue !

La voiture électrique chinoise sera moins chère

On l’a bien vu avec le succès de Dacia, que ce soit en France ou en Europe qui caracole en tête des ventes aux particuliers, le consommateur est avant tout à la recherche de voiture simple et accessible financièrement.

Bien sur, les constructeurs allemands auront toujours leur mot à dire via un positionnement premium (VW, BMW…) mais la grande majorité se tournera vers la meilleure proposition de valeur avant tout.

Et là, évidemment avec des volumes pharamineux, un cout de main d’œuvre très bas et une concurrence féroce donnent un avantage concurrentiel énorme à la voiture électrique chinoise.

Ajoutez à cela un ralentissement économique, une crise sociale qui mine l’europe et une pression baissière sur les salaire et il n’est pas difficile d’anticiper que la voiture électrique chinoise qui sera forcément moins chère que l’équivalente européenne se vendra mieux.

La voiture électrique chinoise sera tout aussi qualitative

Enfin, et parce que c’est un réflexe dont votre serviteur est lui aussi coupable, on associe souvent la chine avec des produits bas de gamme ou de moins bonne qualité que les équivalents occidentaux.

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Nio ES6

C’est clairement de moins en moins le cas, la chine a quasiment rattrapé tout son retard et proposera des produits tout aussi qualitatifs que les constructeurs européens à la fois en termes de matériaux mais aussi dans tout ce qui fait l’intérêt d’une voiture :

  • Design intérieur et extérieur
  • Comportement routier
  • Finition
  • Fiabilité
  • Etc.

Pourquoi ? Tout simplement car avec la chine est le plus gros marché automobile mondial et que cela rend les constructeurs chinois extrêmement puissants financièrement.

Cela leur permet d’attirer les meilleurs ingénieurs, designers et faire de la voiture électrique chinoise une solution à la fois économique et qualitative.

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Volvo appartient au chinois Geely depuis plus d’une décennie

Et ils savent déjà faire ! Regardez les dernières productions de Volvo qui valent largement leurs équivalents germaniques à la fois d’un point de vue du design mais aussi de la qualité de fabrication ou de la fiabilité.

En conclusion : on roulera tous chinois

L’automobile ne dérogera pas à la règle : la chine dispose d’avantages compétitifs énormes face à l’Europe et ne va pas se gêner pour mettre la main sur un secteur industriel qui lui échappe complétement pour l’heure.

Face à cela, plusieurs possibilités pour les constructeurs européens : faire du lobbying afin de taxer / interdire l’importation de voiture électrique chinoise mais cela a peu de chances de fonctionner.

L’autre possibilité est de s’orienter vers des produits plus haut de gamme, exit donc les généralistes « moins » comme Renault, Fiat ou encore Citroën qui vont prendre de plein fouet la concurrence chinoise.

La concurrence allemande risque là aussi de mieux s’en sortir car plus orientés haut de gamme et image de marque, la mère de famille qui roule en Scénic diesel aujourd’hui elle roulera en voiture électrique chinoise, et ce n’est pas plus mal.

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